Suite de notre série d'articles sur les 10 erreurs du MES.
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Bonne lecture
L’industriel délègue souvent la mise en œuvre informatique à des prestataires spécialisés et cherche à minimiser l’intensité de son implication en tant que donneur d’ordre soit en restreignant ses responsabilités et son activité dans la réalisation du projet, soit en s’entourant d’une AMOA (assistance à maîtrise d’ouvrage) externe. Cette approche l’expose au risque d’être dépossédé de son système de transformation qu’il confie à une entité externe non concernée en premier chef par le devenir de l’entreprise.
Or, la transformation (gestion et contrôle de l’évolution de l’entreprise) est précisément l’activité qui assure la survie, le développement de l’intelligence et en filigrane de la performance. L’informatique, en particulier « industrielle » c’est-à-dire liée à l’objet même de l’existence de l’entreprise est un élément essentiel de cette transformation permanente.
L’allocation des moyens internes nécessaires pour un projet informatique représente un défi pour l’entreprise en mettant à contribution des acteurs qui devront partager leur temps avec leur activité opérationnelle.
Le second point (périmètre du projet trop large) n’offre guère d’autre solution que de constituer une équipe interne ad hoc dédiée au projet. Une telle structure éphémère traite la transformation comme une activité exceptionnelle sans lendemain alors qu’elle devrait être un processus structurel.
L’entreprise doit impérativement garder la maitrise de la dimension informationnelle de sa transformation, et donc dédier des ressources à cet effet. L’ampleur de ces ressources devra être en rapport avec la dynamique de transformation souhaitée et adaptée à la taille maximale des projets.
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